Nicolas Sarkozy (RPR) et Alain Madelin (DL): «On découvre que les
plus hauts responsables de la gendarmerie, sous les ordres du préfet de Corse, élaborent eux-mêmes des attentats. On ne peut tromper davantage les Français.»
José Rossi (DL): «Je demande au Premier ministre de nous dire qui a pu donner un ordre aussi odieux et aussi absurde. Les gendarmes en général obéissent. Le gouvernement est le premier responsable de la gendarmerie et de la coordination des forces de polices en Corse.»
François Léotard (UDF): «Si le préfet Bonnet est de quelque manière que ce soit responsable, il faut qu'il soit suspendu immédiatement.»
Jean-Louis Debré (RPR): «Il faut que le gouvernement s'explique.»
Philippe Douste-Blazy (UDF): «Cette affaire criminelle pourrait devenir une affaire d'Etat.»
Bruno Mégret (FN-MN): «C'est un mauvais remake du Rainbow-Warrior.»
François Hollande (PS): «La loi républicaine doit être respectée par tous. Nul ne peut s'affranchir de ces principes.»
Michel Charasse (PS): «Ça sent le traquenard. Le crime profite à ceux qui sont contre le rétablissement de l'Etat de droit. Il y a les nationalistes et un certain nombre d'éléments dans les autorités de police, peut-être de gendarmerie et dans l'autorité judiciaire.»
Jean-Marc Ayrault (PS): «Il ne s'agit pas d'une affaire d'Etat. Depuis plusieurs mois, certains essayaient de déstabiliser le préfet Bonnet. Cette affaire ne mérite pas d'exploitation politicienne.»
Michel Vaxès (PCF): «Je pense que toute initiative de caractère