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Libération

Voynet ne renonce pas à la proportionnelle.

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publié le 30 juin 1999 à 23h00

Les Verts veulent toujours une réforme du mode de scrutin pour les

élections législatives. Dans un entretien à la Croix, Dominique Voynet estime que «le bras de fer s'annonce sévère». «Mais je ne renonce pas, dit-elle. La proportionnelle permettra à chacune des trois entités (socialiste, écologiste et communiste) d'obtenir une juste représentation à l'Assemblée nationale.» Une déclaration qui prouve que, dans la gauche plurielle, les tensions liées aux résultats des européennes ne sont pas encore aplanies.

Hier matin, sur Europe 1, François Hollande y est aussi allé de son commentaire. Le premier secrétaire du PS a jugé «inadmissible» l'attitude des Verts, «irresponsable» celle de Daniel Cohn-Bendit, mais a aussi reconnu que «l'intervention de Jean-Pierre Chevènement sur les langues n'était pas d'une grande opportunité politique». Les Verts ont pris acte de la consigne avec prudence. «Il faut que les personnalités des différents partis de la majorité plurielle ­ que ce soit M. Chevènement d'un côté ou M. Cohn-Bendit de l'autre ­ cessent des invectives personnelles qui ne servent à rien», déclarait le député Yves Cochet hier dans les couloirs de l'Assemblée. Mais, pour son collègue Guy Hascoët, «s'il y a des gens qui ont été parfois agressés, parfois abandonnés par leurs partenaires notamment vis-à-vis des agressions des chasseurs et d'autres, ce sont les Verts». Dans la Croix, Dominique Voynet affirme se «sentir bien dans ce gouvernement» et «être comprise», notamment de la pa