Menu
Libération

Fin de la session parlementaireLa droite met le pacs en vacances. L'obstruction du Sénat renvoie le texte à octobre. La CMU, elle, est adoptée définitivement.

Article réservé aux abonnés
publié le 1er juillet 1999 à 23h43

Fin de session parlementaire, l'heure du bilan. Daniel Vaillant,

ministre (PS) des Relations avec le Parlement, dresse un tableau des rapports au sein de la gauche.

En tant que ministre de la majorité plurielle, comment appréciez-vous cette session, et le «couac» du Pacs, cet automne?

La session unique 1988-1999 offre un bilan extrêmement positif, quantitativement et qualitativement, pour le gouvernement et sa majorité. Il n'y a pas eu de recours au 49.3 (1), la majorité a permis l'adoption de nombreux textes, même quand il y avait des difficultés, voire des désaccords. Une quarantaine de textes ont été adoptés, parmi lesquels la couverture maladie universelle (CMU), l'intercommunalité, la loi d'orientation agricole et la loi sur l'aménagement du territoire. Autant de lois qui vont améliorer la vie quotidienne des gens. Certes, une proposition de loi, le Pacs, a démarré dans des circonstances difficiles. Je regrette que l'obstruction de la droite, qui n'a rien compris aux mouvements de la société, ait ralenti au maximum l'examen de ce texte. La droite n'a aucune illusion à se faire, le Pacs sera adopté définitivement au mois d'octobre pour être appliqué dès l'an 2000. Le gouvernement n'oublie pas qu'il tire sa légitimité des urnes et dispose du soutien d'une majorité à l'Assemblée. Il gouverne avec elle, il réforme avec elle.

Les résultats des européennes n'obligent-ils pas le gouvernement à tenir compte des exigences manifestées par les différents partis de gauche?

Tout le mon