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Libération
Interview

Jean Saint-Josse (CPNT). «Il y a un progrès depuis le 13 juin».

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publié le 3 juillet 1999 à 23h52

La nomination d'un M. Chasse, vous l'inscrivez à votre tableau?

Pour le moment, il n'y a rien de gagné. Il ne faut pas que l'on se contente de cette nomination pour juger ensuite le problème réglé. Il ne faut pas que cela soit de la poudre aux yeux. Moi, je jugerai sur pièces et j'attends de voir ce que proposera ce monsieur. S'il demande à nous recevoir, bien entendu nous irons discuter avec lui. Mais je vous rappelle que j'ai écrit au Premier ministre pour lui demander un rendez-vous et que j'attends toujours une réponse.

C'est quand même l'effet de votre score aux européennes" Croyez-vous? Gardons-nous d'être trop prétentieux. Moi, j'attends d'abord la réponse de Lionel Jospin, en espérant qu'elle sera positive. Pour le reste, c'est au pied du mur que l'on juge le maçon. Mais l'annonce d'une loi sur ce sujet à l'automne doit vous satisfaire?

C'est ce que nous demandions de longue date, sans avoir été beaucoup entendus avant le 13 juin. Il y a donc un progrès. Mais, là encore, attendons de voir ce que le gouvernement compte mettre dans ce texte. La proposition votée au Sénat qui autorise la chasse de nuit est certes intéressante mais pas suffisante. Nous souhaitons que la grande loi annoncée aille plus loin et traite l'ensemble des problèmes liés aux activités cynégétiques. La chasse s'inscrit dans le cadre de l'aménagement rural. Je trouverais pour le moins maladroit que l'on traite l'un sans l'autre. Sur ces problèmes d'aménagement rural, nous avons aussi des choses à dire