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Libération

Jean Tiberi perd un petit-fils de Gaulle. L'adjoint parisien chargé de l'éducation justifie son départ par le manque de crédits.

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publié le 13 juillet 1999 à 23h43

Il se passe toujours quelque chose au conseil de Paris. Hier, le

conseil municipal a examiné le projet de budget modificatif. Le groupe DL, mené par le premier adjoint, Jacques Dominati ­ qui appelle de ses voeux une candidature d'Alain Madelin à Paris ­, avait annoncé, dès la fin de la semaine dernière, qu'il n'entendait pas ouvrir un front sur cette affaire budgétaire. On s'attendait donc à une séance relativement calme, annonciatrice de vacances, y compris pour les élus parisiens, habitués à vivre des heures chaudes depuis l'offensive de Jacques Toubon, l'an dernier, contre le leadership du maire Jean Tiberi.

Diktats. Mais, alors que tout devait se passer pour le mieux, la séance a été marquée par l'annonce de la démission de Jean de Gaulle de son poste d'adjoint au maire chargé des affaires scolaires et universitaires. L'affaire a une nouvelle fois alimenté les discussions de couloirs. Hors hémicycle, le petit-fils du Général ­ par ailleurs député RPR du XIIe arrondissement de Paris ­ expliquait qu'il avait pris sa décision car il manquait de moyens. Il a mis en cause les diktats de la direction des finances de la Ville de Paris, qui aurait refusé de prendre en compte les besoins en matière scolaire. «La direction financière fonctionne selon une logique purement comptable», a-t-il commenté, déplorant l'absence de «dialogue» et de «concertation» dans le processus de préparation budgétaire.

Restrictions. Selon Jean de Gaulle, le «patrimoine scolaire» est insuffisamment entre