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Libération

La bataille gagnée par le rail. Plus sûr, moins polluant, il est préféré à la route.

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publié le 24 juillet 1999 à 0h02

Les futurs contrats de plan Etat-régions seront placés sous le signe

de la protection de l'environnement et du développement durable. Pour illustrer ses choix, le gouvernement a procédé vendredi à Arles à un rééquilibrage en faveur du rail et du développement des transports collectifs au détriment de la route. Sur un total de 95 milliards de francs, les crédits consacrés aux liaisons ferroviaires, au tramway, au fret ou au transport fluvial sont à la hausse, tandis que la route voit ses financements sérieusement rabotés: ils tombent à 20,6 milliards de francs sur sept ans, contre 27 milliards dans le contrat de plan 1994-1999, soit six ans. Ainsi, plus de 4,4 milliards de francs vont être consacrés au développement ou à la modernisation du réseau ferroviaire en province, selon les chiffres du ministère de l'Aménagement du territoire. Parmi les priorités figure la modernisation des lignes Clermont-Ferrand-Roanne-Lyon et Clermont-Ferrand-Béziers. Les autres projets portent sur une amélioration de la desserte du bassin d'Alès, le lancement du Réseau express métropolitain (REM) à Marseille, l'aménagement de la ligne Cannes-Nice ou l'augmentation des capacités de la ligne Strasbourg-Colmar-Mulhouse.

TGV Aquitaine. D'autres infrastructures ont été annoncées à Arles mais feront l'objet de financements ultérieurs, comme la modernisation de la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse, considérée comme vitale pour le Limousin qui souffre de son enclavement. Enfin, le tracé du futur TGV Aqu