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Libération

Du PCF au RPR, cinq manières d'accommoder les recettes.

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publié le 24 août 1999 à 0h14

Pourquoi une telle embellie des recettes fiscales, et que faire de

cette marge de manoeuvre financière: Libération a posé la question à cinq responsables politiques.

François d'Aubert, vice-président de DL «Il faut baisser les impôts»

«Il faut d'abord être sûr que cette manne existe et à combien elle se monte. Nous demandons donc la transparence des comptes publics. Le gouvernement de Lionel Jospin bénéficie incontestablement d'une bonne conjoncture économique, mais il faut savoir exactement de quoi il en retourne, car les surplus d'impôts sur les sociétés et sur le revenu correspondent à l'activité de l'année dernière. La conjoncture mondiale est très bonne, mais les 35 heures vont coûter cher à partir de 2001-2002. Il serait dangereux de refaire l'erreur de Michel Rocard en 1988-1989, qui avait gaspillé les recettes en créant des dépenses supplémentaires pour l'Etat. Si le gouvernement ne crée pas de dépenses nouvelles, le déficit public devrait diminuer automatiquement. La priorité est donc de baisser les impôts. La gauche avait promis de réduire la TVA, qu'Alain Juppé avait augmentée de deux points. Qu'est-ce qu'elle attend pour le faire? Elle pourrait par exemple réduire le taux supérieur d'un point cette année et d'un autre point l'année prochaine. Il faut aussi penser à l'impôt sur le revenu et à alléger cette pression fiscale qui incite nos forces vives à partir travailler à l'étranger.»

Patrick Devedjian, porte-parole du RPR «D'abord contre le chômage»

«C'est surtout l'