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Libération

Le RPR en campagne présidentielle. Sarkozy pourrait y aller. L'Elysée penche pour Jean-Paul Delevoye.

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publié le 26 août 1999 à 0h12

A peine rentré, le RPR se cherche un nouveau président. Après le

traumatisme des européennes, la compétition est ouverte pour pourvoir le poste abandonné par Philippe Séguin. Le pronostic est incertain, contrairement au passé, dans cette formation plus portée au plébiscite qu'au vote démocratique.

Heureux hasard, les prétendants virtuels ou réels ont accepté de faire partie de la commission exécutive nommée par Nicolas Sarkozy le 2 août pour préparer cette échéance. Cette nouvelle équipe pléthorique ­ plus d'une trentaine de membres ­ s'est réunie hier pour la première fois. Au grand complet. Elle a fixé au 4 octobre le dépôt des candidatures agrémentées de leurs 2 500 signatures de soutien. Et rappelé quelques «règles du jeu». «Il n'y aura naturellement pas d'agressions, pas d'attaques, mais un débat d'idées, des échanges importants, des controverses que nous souhaitons, afin de nourrir un débat intellectuel qui a besoin d'être largement rénové», a déclaré à la sortie le porte-parole du RPR Patrick Devedjian, en synthétisant les discussions de la matinée. Calendrier. Elles ont opposé ceux qui craignent les dangers d'un étripage idéologique ­«Il faut parler du bonheur d'être ensemble», a assuré au milieu des rires Roger Karoutchi, secrétaire national à la politique européenne ­ et ceux qui, derrière le séguiniste François Fillon, ne craignent pas la mise au jour des controverses. Le bureau politique du 6 septembre doit régler définitivement le calendrier de la campagne e