Menu
Libération

La droite tente de serrer les rangs. RPR et UDF tiennent leurs universités d'été.

Article réservé aux abonnés
publié le 28 août 1999 à 0h11

Lyon, envoyé spécial.

C'est la rentrée pour la droite. Via les universités d'été. Depuis hier, l'UDF est à Risoul dans les Hautes-Alpes et le RPR en villégiature à Lyon. Encore sur la lancée de leur succès relatif aux européennes, les libéraux centristes arborent le sourire. François Bayrou est sur un nuage: personne ne peut lui faire de l'ombre (lire ci-contre).

Sans cravate. Les enjeux sont tout autre au RPR où la campagne pour la présidence du mouvement est bien lancée. En bras de chemise et surtout sans cravate, les prétendants sont là pour serrer des mains. Le seul à s'être déclaré, Renaud Muselier, est venu avec son discours de candidature prononcé devant les cadres du mouvement le 26 juin. Ce qui a posé quelques petits problèmes vite réglés. Très détendu, le député des Bouches-du-Rhône a fait savoir qu'il avait en poche ses 2 500 signatures et que sa candidature était donc «recevable». Il est peu probable pour autant qu'il aille jusqu'au bout. Interrogé sur France 2, il a observé que le secrétaire général Nicolas Sarkozy était «vraisemblablement l'un des plus brillants de sa génération. Si ce n'est le plus brillant».

Jean-Paul Delevoye, sénateur maire de Bapaume, qui doit faire son apparition aujourd'hui, s'est permis, lui, de tirer une première salve contre Sarkozy et sa «lecture libérale» de la société. Elle est, selon lui «réductrice par rapport à la pensée gaulliste». Et d'ajouter, le regard sur le rétroviseur de la présidentielle de 1995: «Je crois toujours à la not