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Le PRG cogne sa gauche et caresse sa droite. Jean-Michel Baylet s'en est pris aux PCF et aux Verts et a évoqué un rapprochement avec les radicaux valoisiens.

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publié le 6 septembre 1999 à 0h36

Ramatuelle envoyé spécial,

En son université d'été, le PRG, tout regonflé par l'adhésion d'Enrico Macias, a distribué les baffes à ses partenaires. Il y en a eu pour tout le monde. Seul Lionel Jospin, qui «a jusqu'à présent parfaitement su diriger un gouvernement qui peut s'enorgueillir de résultats formidables», y a échappé, même si des réserves ont été formulées sur la réforme de la justice ou l'utilisation des excédents budgétaires. Les autres s'en sont pris plein la poire. A Ramatuelle, Jean-Michel Baylet s'est d'abord payé le PCF «qui ne tient plus rien, à commencer par ses propres troupes». Le leader radical a rappelé que des candidats PCF ne s'étaient pas désistés en faveur de leurs homologues PRG aux sénatoriales en Ardèche en septembre et aux cantonales à La Rochelle en juin. «C'est totalement inacceptable», a-t-il dit, en assurant qu'en représailles, les radicaux ne se désisteront plus en faveur de communistes «tant que nous n'aurons pas réglé ce problème».

Les Verts n'ont pas été mieux lotis. Le même Baylet s'est moqué de leur prétention à réclamer plus de place au sein du gouvernement en raison de leur bon score aux européennes de juin. Les Verts «ont un petit peu pété les plombs pour devenir adeptes de la chasse aux strapontins» et deviennent «de plus en plus des "égologistes, sans cesse prêts à tout pour assouvir leurs ambitions personnelles», a-t-il assené sous les applaudissements. Faisant allusion à la volonté de certains Verts de présenter des listes autonome