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Libération

Le député de la Sarthe candidat à la présidence du RPR. Fillon saute le pas, les autres hésitent encore.

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publié le 7 septembre 1999 à 0h29

La bataille pour la présidentielle s'accélère au RPR. Renaud

Muselier n'est plus seul en course. Hier, le séguiniste François Fillon, député de la Sarthe et président de la région Pays-de-Loire, a annoncé sa candidature. Jean-Paul Delevoye, sénateur-maire de Bapaume, devrait faire de même aujourd'hui. Et Nicolas Sarkozy dans quelques jours. Sans oublier Michèle Alliot-Marie, députée-maire de Saint-Jean-de-Luz, qui multiplie les contacts et pourrait défendre la cause des femmes.

Le soutien de Séguin. François Fillon a hésité à sauter le pas. Après plusieurs réunions et sous la pression de Philippe Séguin, l'ancien ministre aux Télécommunications et à l'Espace a finalement décidé de se présenter pour défendre les couleurs de son courant. «Parce que la situation est particulièrement difficile, parce que les attentes sont fortes, chacun a le devoir d'être fidèle à ses convictions et de les défendre loyalement, en toute transparence. C'est cela qu'attendent nos adhérents. C'est dans cet esprit que j'ai décidé de présenter ma candidature à la présidence du RPR», a-t-il déclaré, hier. Officieusement, il tire les conclusions du refus de Jacques Chirac d'entériner l'accord passé entre les séguinistes et les sarkoziens en début d'été. Il prévoyait notamment le poste de secrétaire général à François Fillon.

Le député de la Sarthe compte faire une «campagne de terrain» avec, en marge, le soutien de Séguin, décidé à mouiller sa chemise. Sur le plan politique, le député de la Sarthe juge né