Turku (Finlande) envoyé spécial
La baisse de la TVA sur les travaux de rénovation des logements et sur les services de soins à domicile (de 20,6% à 5,5%) principale mesure de baisse des impôts du projet de budget pour l'an 2000 qui sera dévoilé mercredi ne sera finalement pas illégale. Samedi, lors d'une réunion informelle des ministres de l'Economie et des Finances, les Quinze se sont mis d'accord in extremis et après une journée de psychodrame sur une liste de services «à haute intensité de main-d'oeuvre» qui pourront bénéficier du taux réduit de TVA à titre expérimental: il s'agit des travaux de rénovation et de réparation de logements privés (à l'exclusion des matériaux qui représentent une part importante de la valeur du service fourni), des travaux de réparation des bicyclettes, chaussures et vêtements en cuir ainsi que des textiles, des services à domicile pour enfants, personnes âgées, malades et handicapés, des services de coiffure et des travaux de nettoyage des logements privés, ainsi que le lavage des voitures. Chaque pays pourra choisir au maximum deux de ces secteurs et, au terme de trois ans d'application, devra rendre un rapport sur l'efficacité de cette baisse d'impôt sur la création d'emplois. Accord impératif. Dominique Strauss-Kahn devait impérativement obtenir l'accord de ses pairs avant de mettre en oeuvre cette diminution de la TVA (coût pour le budget: 18,6 milliards de francs), le taux minimum applicable aux biens et aux services étant fixé au n