Menu
Libération

Après le renoncement de Sarkozy à la présidence du RPR""

Article réservé aux abonnés
par
publié le 16 septembre 1999 à 0h43

Ironie au PS

François Hollande a raillé hier la situation au mouvement gaulliste, en déclarant «comprendre que Jacques Chirac s'intéresse à la retraite» puisqu'«il met beaucoup à la retraite les présidents du RPR». «Il y a une crise profonde à droite», a-t-il commenté, rappelant que le mouvement avait eu successivement trois présidents. «On en annonce un quatrième, j'espère qu'il s'entendra bien avec le président de la République», a lancé le premier secrétaire du PS.

Regrets pour Fillon François Fillon, candidat à la présidence du RPR, a quant à lui «regretté» la décision de Nicolas Sarkozy, «obligé de renoncer». «C'est le signe que la crise qui secoue le RPR n'est pas terminée, signe qu'[il] a vraiment besoin d'autonomie», a estimé le député de la Sarthe. De son côté, s'il a jugé que Nicolas Sarkozy avait «très bien fait» de renoncer, Edouard Balladur l'a déploré «pour le RPR». Le député de Paris a estimé que le maire de Neuilly «avait fait preuve de courage et de jugement». Toutefois, «le problème d'aujourd'hui est moins le RPR que l'opposition», selon l'ancien Premier ministre, qui a une nouvelle fois plaidé pour une fédération de l'ensemble de la droite.

Souhaits de Devedjian Patrick Devedjian, porte-parole du RPR et proche de Nicolas Sarkozy, a souhaité hier que «l'Elysée ne se mêle pas dans l'avenir des affaires internes du RPR», en faisant valoir que les militants n'aiment pas «les candidats officiels» et qu'il serait «dangereux» pour le président de la République de