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Libération

Les postulants RPR passent l'examen.Delevoye, Muselier et Fillon ont été questionnés par les jeunes gaullistes.

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par Alix MAURIN
publié le 20 septembre 1999 à 0h46

La Colle-sur-Loup, envoyée spéciale

La journée était placée sous le signe de la «rébellion», en référence au dernier épisode du film la Guerre des étoiles. En lieu et place des rebelles, on y a vu le consensus. Les petites troupes de l'Union des jeunes pour le progrès (UJP) ­ une structure, distincte des jeunes du RPR, qui réunit depuis plusieurs décennies des jeunes gaullistes ­ tenaient ce week-end leur université d'été à La Colle-sur-Loup (Alpes-Maritimes). Ils en ont profité pour transformer la rencontre en une sorte d'examen d'entrée à la présidence du mouvement. Les candidats ­ Jean-Paul Delevoye et Renaud Muselier, le samedi matin, François Fillon, l'après-midi ­ se sont prêtés au jeu des entretiens d'embauche. L'occasion, pour les postulants, de faire serment de fidélité pas tant au général qu'au lieutenant Chirac.

Jean-Paul Delevoye, sénateur-maire de Bapaume, et Renaud Muselier, député des Bouches-du-Rhône, ont rivalisé de déclarations de fidélité à l'égard du président de la République. Pour le premier, le «message est clair: notre candidat aux prochaines échéances présidentielles, c'est Jacques Chirac». Le second «l'aime», tout simplement. Pour l'essentiel, les deux hommes sont d'accord: sur la situation actuelle du RPR, «en crise», sur l'utilité d'une «nouvelle génération» de cadres gaullistes, sur le «renouveau» indispensable du mouvement, et surtout la nécessité d'en finir avec les «querelles de personne».

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