Fin de non-recevoir. François Hollande et ses troupes ne battront
sûrement pas le pavé aux côtés des communistes. Après quelques pas de clercs, le PS restera l'arme au pied: «Moi, dès à présent, je n'envisage pas un seul instant que des socialistes puissent surtout après les annonces qu'a faites Lionel Jospin défiler avec des slogans ou avec des organisations mettant en cause le sens même de l'action gouvernementale», a déclaré hier, le numéro un du PS au second jour de la réunion des parlementaires socialistes à Strasbourg. Quant à ceux qui ont lancé le mot d'ordre de manifester le 16 octobre «contre le chômage», ils sont renvoyés à leur schizophrénie: «Libres à d'autres de le faire et d'en assumer les contradictions.» Cacophonie. Le «niet» d'une grande partie de la gauche non communiste (le PS, les Verts, les radicaux de gauche) renvoie la manif PCF-extrême gauche à la simple expression d'une dérive gauchisante. Sentant que la mayonnaise, après avoir commencé à prendre, risquait de tourner, le PCF s'est empressé de dire que les propositions du Premier ministre devant les députés et sénateurs socialistes (Libération d'hier) ne faisaient «pas le compte». Posture naturelle car, avec sa manif sur le feu, la Place du Colonel-Fabien ne pouvait guère approuver et ainsi démobiliser ses effectifs.
Hier, l'Humanité titrait en «une» à l'adresse de Lionel Jospin: «Encore un effort camarade!». Certes, explique Claude Cabanes dans l'éditorial de l'ex-quotidien du PCF, les mesures ava