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Libération

Chirac, celui qui redit oui à Delevoye. L'Elysée réaffirme sa préférence pour le sénateur-maire de Bapaume.

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publié le 2 octobre 1999 à 0h57

De Gaulle fait le plein. Sur scène et dans la salle. Pour la

première de Celui qui a dit non, jeudi soir, le spectacle était dans la salle du Palais des congrès, surbookée par l'association les Amis de Jacques Chirac, dirigée par Bernard Pons. Le chef de l'Etat est arrivé et reparti par une petite porte. Les militants et les candidats à la présidence du RPR par la grande. Accompagné de Hervé Gaymard, président du conseil général de Savoie, Jean-Paul Delevoye, qui brigue le poste avec la faveur de l'Elysée, était présent. Il avait dans sa poche un message de soutien de Bernard Pons.

Foin des rumeurs et des fausses confidences. L'Elysée n'a plus qu'un mot d'ordre: tout faire pour propulser la candidature de Delevoye. Dimanche, au lendemain des journées parlementaires du mouvement gaulliste, Jacques Chirac l'a redit de vive voix à quelques membres du staff du sénateur-maire de Bapaume, chargé de rameuter le ban et l'arrière-ban des chiraquiens dans les fédérations. Parallèlement, il a été demandé à Jean-Louis Debré de cesser de répéter, comme samedi dernier aux journées parlementaires du RPR à Marseille, qu'il «ne peut et ne doit y avoir de candidat officiel, privilégié». Point trop n'en faut, estiment certains proches du chef de l'Etat, qui jugent que les déclarations du président du groupe à l'Assemblée nationale ne peuvent que renforcer les concurrents de Jean-Paul Delevoye et démobiliser ses partisans peu enthousiasmés par son début de campagne.

Mardi soir, à Paris, le sénateu