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Libération

Vingt-quatre heures avec une députée débordée. Marché, rendez-vous, avion... tranche de vie de Martine Lignières-Cassou.

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publié le 5 octobre 1999 à 1h02

Après la rentrée formelle vendredi, les députés entament cet

après-midi leurs travaux. Retour sur la préparation de cette rentrée parlementaire avec une députée PS des Pyrénées Atlantiques.

Pau, envoyé spécial.

Vilaine pluie sur Pau ce matin de septembre. Heureusement, les rustines collées sur la capote de la 2 CV-Charleston de Martine Lignières-Cassou (PS) tiennent le coup. A l'intérieur du bâtiment de la DDE (direction départementale de l'équipement), madame la députée, conseillère générale des Pyrénées-Atlantiques et première adjointe au maire PS de Pau, planche depuis 9 heures sur des projets routiers destinés à relancer le tourisme dans la vallée de l'Ousse. Tout en se roulant une cigarette, elle jongle avec les sigles qui permettent de décrocher des crédits. On se tutoie, on griffonne des notes; pas vraiment l'ambiance des travaux de la commission de la défense, dont elle est membre à l'Assemblée nationale.

Ce lundi 13 septembre, à quinze jours de la rentrée parlementaire, «Martine», comme on appelle dans les rues de Pau cette ancienne ingénieur de la DDE, renoue avec les dossiers locaux et «son» terrain. Là où elle se ressource: «Le député a un rôle d'animation de son territoire et légifère en s'appuyant sur son expérience locale.» Elue à l'Assemblée pour la première fois en 1997, elle a conquis une circonscription réservée par le PS à une femme, donc réputée difficile à prendre" «Martine», depuis sa première élection au conseil général en 1982 n'a jamais été battue dans