«Qui peut reconduire et amplifier notre succès aux européennes à
Paris? Qui peut fixer ["] le vote vert à Paris? Qui, sinon Daniel Cohn-Bendit? Nous souhaitons que Daniel Cohn-Bendit soit, le moment venu, candidat à Paris pour succéder à Jean Tiberi.» C'est sans doute autour de cette déclaration d'amour que s'animeront samedi les débats des Verts parisiens. Ils se réunissent en assemblée générale pour définir leur stratégie pour les prochaines municipales. Un rendez-vous d'autant plus important que les écologistes parisiens ont été dopés par les 17% réalisés par «Dany», aux européennes de juin, dans la capitale.
La déclaration en question est extraite de la motion intitulée «Un maire vert pour Paris», présentée par les amis de l'ex-tête de liste aux européennes. Mais son nom figure aussi à toutes les pages du texte défendu par les amis de Dominique Voynet! Pour émerger à Paris, «la première condition est de ne pas se leurrer sur la diversité des motivations de notre électorat du 13 juin dont une part a probablement d'abord voté Dany», reconnaissent les voynetistes. «Qu'il soit au final là ou pas, Daniel Cohn-Bendit est un élément structurant de cette campagne», s'amuse Jean-Félix Bernard, conseiller régional d'Ile-de-France et ex-porte-parole des Verts-Paris.
Avis du frère. Pourtant, malgré cette omniprésence dans les textes et dans les têtes (n'a-t-il pas lui-même sollicité sa naturalisation française?), tout laisse à penser que DCB ne viendra pas rebattre le pavé parisien. En