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Libération
Interview

Hervé de Charette, président délégué de l'UDF et ancien ministre: «Il ne faut pas de candidat UDF contre Chirac».

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publié le 12 octobre 1999 à 1h09

Le président délégué de l'UDF, Hervé de Charette ne partage pas les

analyses de François Bayrou sur les prochaines échéances électorales François Léotard a affirmé que l'UDF devait avoir son candidat pour la présidentielle de 2002, qu'en pensez-vous?

Il est prématuré de mettre au premier plan des préoccupations politiques la question de l'élection présidentielle. Nous devons d'abord démontrer à nos concitoyens que nous sommes ensemble, sans pour autant reconstituer les usines à gaz du passé comme l'Alliance. Ensuite, nous devons nous consacrer dans l'année 2000 à la préparation de nos projets politiques. Gagnons d'abord les élections municipales et législatives. Sachons nous entendre avec le RPR sur Paris et sur Lyon, après nous verrons.

Si l'on vous suit bien, vous déconseillerez à François Bayrou de se présenter en 2002 comme il l'ambitionne?

Je n'ai pas de conseil à lui donner. Je pense, pour ma part, qu'il n'est pas écrit que l'opposition doive aller dispersée à la présidentielle.

En 1995, l'UDF n'a pas présenté de candidat, si elle recommence, n'est-elle pas condamnée à mourir?

Pas nécessairement. En 1995, l'UDF n'avait pas de candidat, elle y a survécu. La question à poser est la suivante: si le président de la République est candidat, faudra-t-il présenter un candidat en primaire contre lui? Je ne le pense pas. Ceci dit, la question sera tranchée en son heure.

Que pensez-vous de l'idée de François Bayrou de reporter les législatives au lendemain de la présidentielle?

Nous en