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Libération

Après le marathon, le «oui» au Pacs.

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publié le 14 octobre 1999 à 1h10

Le marathon parlementaire sur le Pacs (120 heures de débats, sept

moutures de la loi, 2 161 amendements, une motion de procédure défendue durant plus de cinq heures par Christine Boutin") s'est achevé hier à l'Assemblée nationale. En lecture définitive, le texte a été adopté par 315 voix contre 249 et 4 abstentions. Surprise notable dans les rangs RPR: son ancien président, Philippe Séguin, s'est abstenu sans fournir la moindre explication. Même chose du côté du chef de file de Démocratie libérale, Alain Madelin, qui, lui, avait annoncé depuis longtemps son choix. Toujours à droite, seuls la RPR Roselyne Bachelot (Maine-et-Loire) et l'UDF Gérard Grignon (Saint-Pierre-et-Miquelon) ont voté pour. Jean-Louis Borloo (UDF, Nord) s'est abstenu.

Pour cette dernière séance d'explications de vote, droite et gauche n'ont pas résisté au plaisir de s'expédier d'ultimes salves. La garde des Sceaux, Elisabeth Guigou, a d'emblée tenté de rassurer tous les députés de la majorité qui redoutent des retards dans la mise en oeuvre de la loi (Libération d'hier): «Le travail sur les décrets d'application a déjà commencé dans les ministères compétents.»

Le rapporteur de la proposition de loi, Jean-Pierre Michel (MDC, Haute-Saône) s'est ensuite livré à un best-of des propos proférés par des députés de droite au cours des débats. Pas joli-joli: «C'est un retour à la barbarie» (Philippe de Villiers, Vendée). «Pourquoi pas avec des animaux de compagnie?» (François, Vannson, RPR, Vosges). «La nation n'a