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Libération

A Verdun, le PS chasse en terre MDC. Un socialiste se présente contre un chevènementiste à la cantonale partielle.

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par Alix MAURIN
publié le 16 octobre 1999 à 1h12

Verdun, envoyée spéciale.

Verdun, son histoire, ses dragées" et ses bisbilles politiques à gauche. Pas moins de neuf candidats se présentent dimanche en ordre dispersé pour remplacer le conseiller général (Mouvement des citoyens) de Verdun-centre, Pierre Méchin, décédé le 26 août. Du Front national au Parti communiste, tout l'éventail politique local se dispute sa succession, dans le désordre le plus total. Au risque de brouiller les pistes.

Légitimité. Car, si les instances nationales du Parti socialiste soutiennent Lucette Lamousse, la candidate du MDC ­ en vertu d'un accord tacite qui veut que soient reconduits les sortants ­, la fédération socialiste de la Meuse et sa section de Verdun ont leur propre postulant, Jean-François Thomas. Mais elles se défendent de vouloir semer la zizanie dans la gauche plurielle, en avançant, à l'instar du premier secrétaire de la fédération, Roger Beauxerois, les «analyses et réalités locales». Pour lui, ce sont «les socialistes qui ont le plus de légitimité sur ce canton». Un avis partagé à la permanence du député Jean-Louis Dumont, qui fait office de quartier général pour Jean-François Thomas, où les militants socialistes devisent, un rien goguenards, sur le thème du «petit qui veut devenir grand».

Au PS local, on a tendance à regarder le MDC avec l'indulgence mêlée de condescendance que les aînés, sûrs de leur bon droit, réservent aux «petits». Une attitude qu'expliquent l'histoire de la naissance du MDC, issu d'une scission avec le Part