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Libération

Le PCF et ses amis imaginent d'autres 16 octobre. Hormis les Verts, les organisations présentes au défilé se sont réunies hier.

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publié le 21 octobre 1999 à 1h17

Deuxième étage de la fusée? Après une manifestation jugée réussie

par les organisateurs, les communistes avaient convié hier soir, place du Colonel-Fabien, toutes les parties prenantes au défilé du 16 octobre contre le chômage: du MDC de Jean-Pierre Chevènement en passant par LO et la LCR aux associations des «sans». Hésitants face à l'initiative du 16 octobre, les Verts étaient absents de la rencontre. Question à l'ordre du jour de ce brain-storming: comment rebondir? Puissance invitante, le PCF voudrait bien maintenant «se tourner vers l'Europe». Tâche difficile car, comme le note Georges Sarre, président délégué du MDC, «au niveau européen, une manifestation doit être énorme». Le député de Paris attend «un phénomène révélateur qui trouble l'opinion» pour repartir en campagne: «Si, dans trois jours ou deux mois, il y a un fait nouveau, nous réagirons de la même manière que le 16.»

A l'extrême gauche, on a aussi sa petite idée pour prolonger la mobilisation de samedi. Dans une lettre adressée mardi à Robert Hue, Arlette Laguiller lui demandait de «renouveler de telles initiatives, peut-être une nouvelle journée de manifestations dans toutes les villes du pays pour imposer des mesures coercitives, comme l'interdiction des licenciements». La LCR met quelques bémols pour le futur: «Nous ne souhaitons pas que la question de l'emploi soit noyée dans le débat sur la mondialisation et l'ouverture des négociations de l'Organisation mondiale du commerce (OMC, qui débutent le 30 novemb