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Libération

Budget: fin de marathon sur le volet recettes. Les députés n'ont résisté au gouvernement que sur deux points, dont la TVA sur les caramels.

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publié le 25 octobre 1999 à 1h19

Dans la nuit de vendredi à samedi, les députés ont mis les bouchées

doubles pour en finir au plus tôt avec le volet recettes du budget 2000. La discussion sur les stock-options achevée, les articles de la loi de finances ont été examinés à la chaîne jusque vers 7 heures du matin. L'Assemblée ne s'est opposée au gouvernement que sur deux points: elle s'est prononcée en faveur de l'intégration des oeuvres d'art dans l'assiette de l'impôt de solidarité sur la fortune et pour la baisse de la TVA sur les bonbons et caramels. Mécontent de l'initiative, le ministère de l'économie a d'ores et déjà annoncé son intention de recourir à la procédure du vote bloqué pour annuler la première de ces deux dispositions: demain, les députés seront contraints de se soumettre sauf à rejeter d'un bloc l'intégralité du budget 2000. Quant à l'amendement «confiserie», adopté sur proposition des communistes, il ne devrait pas survivre à une seconde délibération.

En dépit de ces petits hiatus, les parlementaires se sont montrés peu pugnaces durant ces quatre jours de débats budgétaires, en dehors de la bataille sur les stock-options. C'est à peine s'ils ont contesté l'hypothèse de croissance économique ­ et donc le dynamisme des rentrées fiscales ­ retenue par le gouvernement pour l'an prochain (2,8% hors inflation), alors même que les économistes sont unanimes à la juger trop prudente. L'explication de ce consensus réside dans l'intégration dans le projet de loi d'une mesure réclamée à cor et à cri d