Robert Hue, maître Jedi? Presque. A l'approche de son trentième
congrès, le secrétaire national du Parti communiste français, tout comme les héros du nouvel épisode de la Guerre des étoiles, ne jure plus que par la «force», celle qui terrasse le mal, en l'occurrence le capitalisme mondialisé. La force, le leader communiste s'y est d'abord ressourcé le 16 octobre lors de la manifestation contre les licenciements qui a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de personnes pour dire «non aux licenciements». Au point qu'il espère bien rééditer cet exploit dans le cadre d'une journée d'action nationale, ponctuée par des initiatives locales. Avec l'espoir, cette fois, d'y associer le mouvement social et les syndicats et, en tout premier lieu, la CGT, qui, la dernière fois, avait décliné l'invitation du premier responsable du PCF. La confédération de Bernard Thibault craignait de paraître jouer, une fois de plus, les courroies de transmission et les autres organisations d'être instrumentalisées par «l'ogre» communiste.
La preuve que la force est avec Robert Hue, c'est que «la manifestation du 16, ce grand mouvement social, a permis d'obtenir des avancées sur la loi des 35 heures», se réjouit-il. Mais, surtout, Robert Hue joue des forces qui s'annulent, entre ceux qui rêvent d'accélérer la mutation promise par le secrétaire national et ceux qui voudraient en revenir au PCF d'antan.
Petite opposition. «Ceux qui nous poussent à rejeter tout ce qui est gouvernemental veulent en revenir à