Samuel Maréchal, directeur de la communication du Front national, a
décidé de démissionner de ce poste qu'il occupait depuis le 19 avril. Ancien responsable de la branche jeune du parti, le gendre de Jean-Marie Le Pen explique que «dans cette période sans élections», il souhaite reprendre «pied dans la vie civile» pour mieux se frotter à la vie des entreprises. Samuel Maréchal devrait rejoindre une PME de communication.
Toutefois, il n'abandonne pas toutes ses fonctions puisqu'il conserve la présidence du groupe FN au conseil régional de Loire-Atlantique, la tête de la fédération départementale de Loire-Atlantique, ainsi que son fauteuil au sein du bureau politique. Il ne manque d'ailleurs pas de rappeler qu'il dispose toujours au «paquebot», le surnom du siège du parti lepéniste à Saint-Cloud, «d'une équipe fidèle et dévouée qui va continuer à travailler».
Sa démission répond donc «à une démarche sereine et positive», confie celui qui a été un des principaux artisans de la «démégrétisation» du FN. Une tranquillité affichée pour ne pas laisser croire que ce retrait serait la conséquence des critiques dont il fait l'objet depuis ses déclarations sur «la France multiconfessionnelle» en juin, au beau milieu de la campagne pour les européennes. «Un constat» qui lui avait attiré les foudres du député européen, Jean-Claude Martinez et de Carl Lang. De plus, sa volonté de réformer la direction bicéphale du parti, divisée en délégation générale et secrétariat général, ne pouvait que