Philippe Séguin ne «demande rien à personne», mais a «cru
comprendre» à la lecture des sondages qu'il est le seul à pouvoir garder Paris dans le giron de l'opposition. «La situation est difficile. Il ne s'agit plus de sauvetage mais de reconquête», a-t-il remarqué hier, sur le plateau du 19h00 dimanche sur TF1 avant de poser ses «conditions». Député des Vosges, et donc pour l'instant hors course, il a demandé que le mandat de Jean Tiberi s'achève «dans l'honneur et la dignité». Puis, après avoir considéré cette élection comme le premier tour de la présidentielle, il a critiqué la stratégie de cohabitation du chef de l'Etat et demandé que le RPR se range derrière sa conception d'opposition frontale. Dernier point: il a réclamé une «politique de renouveau et de renouvellement». Philippe Séguin, après s'être félicité d'avoir «démocratisé» le RPR, a une nouvelle fois apporté son soutien à François Fillon dans la course à la présidence du mouvement gaulliste. Le président du conseil régional Pays de la Loire qui était, hier, l'invité du Forum RMC-le Figaro, a affirmé «courir pour gagner»: «Je gagnerai si le RPR veut changer profondément de message, de stratégie, de méthode; s'ils veulent changer, c'est moi qui serai élu.» Au passage, le député de la Sarthe a repris le credo de Philippe Séguin: «La cohabitation est un poison pour le RPR parce que les Français assimilent le RPR à la cohabitation et aux décisions qui sont prises par le gouvernement. Si nous continuons dans cette vo