Ils s'appelaient, il n'y a pas si longtemps, «les Verts pluriels».
Ils s'appellent eux-mêmes aujourd'hui les «voynétistes», ou encore les «amis de Dominique Voynet». D'autres, qui n'en sont pas, les traitent de «clan». Comment s'appelleront-ils dans quelques jours? Ils ne le savent pas encore. La date du baptême de leur courant n'a pas encore été fixé. Il pourrait avoir lieu à la veille de la convention qu'organisent les Verts sur les élections municipales, les 13 et 14 novembre. Car c'est aussi le moment qu'ils ont choisi pour sortir le premier numéro de leur revue qui n'a pas encore de titre.
Lisibilité. Faut-il parler de naissance ou de renaissance? Peu importe: les amis de la ministre de l'Environnement ont décidé de s'organiser. De donner plus de lisibilité au courant qu'ils incarnent chez les Verts, face aux proches de Guy Hascoët et à ceux de Noël Mamère, les deux autres mamelles de la majorité qui contrôle le mouvement.
«L'idée n'est pas que ce courant soit animé par Jean-Luc Bennhamias, Denis Baupin, Yves Cochet» ou un autre cador voynétiste, assure-t-on au siège des Verts, mais de faire monter des «leaders» régionaux d'une dizaine de départements.
A première vue, l'initiative paraît étonnante tant les amis de Dominique Voynet semblent contrôler le mouvement écologiste. «Ils le verrouillent», disent même Guy Hascoët et Noël Mamère. Conscient de ce reproche, Jean-Luc Bennhamias, le secrétaire national des Verts, fidèle de la ministre, explique néanmoins que la sensibili