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Libération

Encore un peu verts pour les municipales. Le parti manque de troupes pour réaliser ses ambitions.

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publié le 13 novembre 1999 à 1h56

Travaux pratiques ou grand débat idéologique avec prises de bec dont

ils ont le secret? La convention nationale que les Verts organisent ce week-end à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) sur «les élections municipales et cantonales de 2001» relèvera sans doute des deux.

En réunissant 400 de ses militants, la direction des Verts, qui discute déjà sur le plan national avec le PS («Libération» du 11 novembre), entend profiter de ce week-end pour détailler la réalité de son paysage électoral. Discuter cuisine. Et prendre le pouls des discussions déjà engagées localement avec les partenaires de la majorité plurielle. Les Verts vont donc se compter et, soucieux d'éviter les envolées théoriques, le clan Voynet devrait pousser dans le sens d'une discussion concrète.

La direction n'échappera pour autant pas au débat plus général sur la stratégie à adopter vis-à-vis de ses partenaires de la gauche plurielle. Faut-il conduire des listes autonomes, comme le réclame une partie du mouvement (dont Cohn-Bendit), ou au contraire bâtir des listes communes? Voynet, membre du gouvernement, redira l'intérêt qu'elle voit à «afficher» nationalement une stratégie d'alliance dès le premier tour. La seule capable, à ses yeux, de faire élire de nombreux Verts en 2001. Elle connaît aussi les difficultés qu'ont certains de ses amis ne serait-ce qu'à discuter localement avec tel élu PS ou PCF. Le député du Nord Guy Hascoët n'a sur cette question «pas de religion». «Un réseau qui compte moins de 10 000 personn