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Libération

Législative partielle du XXe arrondissement, J­11. A Paris, une élection capitale. PS, Verts, RPF et droite font du scrutin un enjeu national.

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publié le 17 novembre 1999 à 1h42

Charles Pasqua samedi dernier, Daniel Cohn-Bendit dimanche, Jack

Lang lundi, Jean-Pierre Chevènement et Marie-George Buffet, demain. Sont encore annoncés François Bayrou, Alain Madelin, Philippe Douste-Blazy, Dominique Voynet, Charles Millon, Robert Badinter, Ségolène Royal, François Hollande. Sacrée affiche! A J moins 11, la législative partielle dans la 21e circonscription de Paris des 28 novembre et 5 décembre, imposée par la démission de la députée socialiste Véronique Carion-Bastok, attire du monde. Et fait plus que jamais office de test politique national. Cette partielle arrive à mi-mandat de la législature, donc à mi-bail du locataire de Matignon. «Voter Michel Charzat aura pour le gouvernement valeur d'encouragement», a lancé lundi soir Jack Lang, lors du premier meeting du candidat socialiste. Mais la valeur de test de ce scrutin tient surtout au fait qu'il intervient quelques mois après des européennes qui ont passablement modifié le paysage. A gauche d'abord, avec une forte poussée écologiste; à droite ensuite, avec le score surprise du RPF et la tourmente qui s'en suivit au RPR. Il arrive aussi quelques mois avant une nouvelle série d'élections qui verra se succéder municipales, législatives, présidentielle.

Conviction. A gauche, la question est de savoir si Denis Baupin, le candidat des Verts, confirmera le vote Cohn-Bendit de juin. Le score de l'ancien maire-adjoint de Francfort a aiguisé les appétits écologistes, plus que jamais convaincus d'être la deuxième f