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Libération

Législative partielle à Paris. L'étalage des petites boutiques. On trouve de tout parmi les vingt-trois candidats.

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publié le 18 novembre 1999 à 1h28

Un test national, la législative partielle parisienne du 28 novembre

et du 5 décembre? Pas pour tout le monde. Il faut dire qu'ils sont nombreux à vouloir aller s'asseoir sur les bancs du Palais-Bourbon à la place de la députée socialiste démissionnaire Véronique Carrion-Bastok. Ce n'est peut-être pas un record, mais avec 23 candidats, les places sont chères dans les allées des marchés. Ils auraient pu être 24 si le RPF de Charles Pasqua n'avait pas convaincu, après avoir saisi la justice, Nicolas Stoquer, inscrit dans un premier temps sous la même étiquette RPF, de se retirer. Ou 25, si Lutte ouvrière ne s'était pas désistée. Ou 26, si" Il y a ceux qui ont pignon politique sur rue: FN, LCR, MNR, PS, PCF, RPF, UDF-RPR-DL ou Verts. Ceux dont la vitrine ne rappelle plus que des souvenirs, comme Génération écologie, dont le candidat sera l'inévitable Brice Lalonde, là «pour enfoncer un coin avant les municipales». Et parce que «l'écologie a une histoire» qu'il incarne. Forcément. Ceux aussi qui auraient voulu être mais ne sont déjà plus comme la Droite libérale et chrétienne de Charles Millon. Sa candidate: Béatrice Boyer-Chammard, «39 ans, née à Alger, jeune et dynamique». Normale, comme le dit son CV. Et à droite, puisque «la droite, c'est elle», comme le dit son slogan. «Pleine de gaz», issue du RPR, elle assure «sans mentir que sa campagne se passe bien». L'ex-ministre de la Défense lui consacre la moitié de son temps. Il a croisé tous ses anciens amis sur les marchés, Cha