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Libération

RPR: tractations en coulisses.

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publié le 24 novembre 1999 à 1h35

Tout pour l'image. Donc tout sourire. Radieux pour Michèle

Alliot-Marie, un peu moins pour Jean-Paul Delevoye. Les candidats pour le deuxième tour de l'élection du président du RPR se sont retrouvés hier, à la tribune du congrès de l'Association des maires de France. Le sénateur de Bapaume, qui la préside, a accueilli la députée-maire de Saint-Jean-de-Luz, membre du bureau. Sous les flashs, il l'a embrassée, tenue par la taille et finalement accompagnée à sa place. Quelques instants plus tôt, il avait salué Alain Juppé et Christian Poncelet, président RPR du Sénat, qui ont appelé à voter pour lui. Dans les coulisses, les deux postulants ont rencontré, à tour de rôle, le séguiniste François Fillon et le balladurien Patrick Devedjian, qui ont obtenu 24,32% et 8,87% au premier tour. Hier, Delevoye a tenté de ratisser large. Après avoir soutenu qu'il y avait de «grandes convergences» entre son projet et celui de Fillon, il a ajouté sur Europe 1: «Nous avons un projet de société qui est complètement correspondant aux thèses de François Fillon. Nous avons aussi une ouverture européenne qui correspond à celle de Patrick Devedjian.» Des propos peu convaincants pour Fillon qui devrait annoncer, aujourd'hui, qu'«à titre personnel», il votera pour Alliot-Marie le 4 décembre. Dès dimanche, Philippe Séguin avait fait savoir à ses interlocuteurs son «non catégorique» à Delevoye. De son côté, Devedjian devrait lui aussi pencher, dans les prochaines heures, pour la candidate. Elle aurait pr