Menu
Libération

Fillon et Devedjian, nouveaux supporters d'Alliot-Marie. La candidate à la présidence du RPR est de mieux en mieux placée pour le second tour face à Delevoye.

Article réservé aux abonnés
publié le 25 novembre 1999 à 1h33

Et vogue la galère. Michèle Alliot-Marie a le vent en poupe pour le

second tour de l'élection à la présidence du RPR, le 4 décembre. Avec ses 31,01%, la députée-maire de Saint-Jean-de-Luz, qui talonne Jean-Paul Delevoye, sénateur-maire de Bapaume (35,06%), a reçu, hier, comme prévu, les soutiens de François Fillon (24,38%) et de Patrick Devedjian (8,29%).

Dans la matinée, après quarante-huit heures de tractations, Patrick Devedjian a annoncé, via un communiqué cosigné par son coéquipier Jean-François Copé, maire de Meaux, qu'il «souhaite la victoire de Michèle Alliot-Marie» qui incarne la «modernité». «Comme nous, elle a voté oui au traité de Maastricht», a-t-il expliqué, avant d'ajouter: «Nous nous sommes mis d'accord sur une réforme des statuts permettant aux militants de refuser que soit accordée une investiture à des candidats n'ayant pas leur accord.» Cette mesure vise à bloquer Jean Tiberi qui a annoncé unilatéralement sa candidature aux municipales de 2001.

Dans la soirée, sur France 2, c'était au tour du séguiniste François Fillon de se ranger derrière Michèle Alliot-Marie. Là encore au nom de la «modernité» et des «garanties» apportées pour que la «sensibilité» séguiniste soit «au coeur du mouvement gaulliste». Le député de la Sarthe a toutefois observé que le premier tour «n'avait rien tranché». «Le RPR est-il un parti libéral et centriste ou un parti républicain et social?», a-t-il demandé avant de se faire le défenseur d'un retour au bercail de Charles Pasqua: «Il