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Libération

LEGISLATIVE PARTIELLE A PARIS. Autant de questions que de candidats. L'élection aura valeur de test pour presque tous les partis.

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publié le 27 novembre 1999 à 1h31

Pendant les trois semaines de campagne, cette législative partielle

a rameuté force poids lourds. Jack Lang, François Hollande, François Bayrou, Philippe Douste-Blazy, Alain Madelin, Charles Pasqua, Daniel Cohn-Bendit, Dominique Voynet, Charles Millon, Robert Hue" sont venus sur place soutenir leur candidat. S'ils se sont donné tout ce mal, c'est parce que cette élection a valeur de test.

Cette élection intervient alors que Lionel Jospin est à mi-parcours de son mandat à Matignon. François Bayrou s'est du coup pris à rêver «d'un vote d'avertissement» à l'égard du gouvernement. La droite mise évidemment sur le contexte des affaires, celle de la Mnef en tête. La démission du ministre de l'Economie, Dominique Strauss-Kahn, est encore dans toutes les têtes. Comme le sont les remous qui ont conduit le patron de la fédération socialiste de Paris, Jean-Marie Le Guen, à quitter son poste. Ce contexte des affaires n'épargne pas la droite. A dix-huit mois des municipales, celle-ci tirera dimanche une partie des leçons du cas Tiberi.

Cette partielle est surtout la première élection de cette importance depuis les européennes de juin. Ces dernières avaient bousculé le paysage politique. A droite, le RPF de Charles Pasqua, qui avait devancé le RPR et l'UDF, présente pour la première fois un candidat à une élection locale. L'ancien syndicaliste policier de gauche Jean-Louis Arajol talonnera-t-il, dépassera-t-il Didier Bariani, le candidat UDF-RPR-DL, ancien maire du XXe arrondissement et anci