Michèle Alliot-Marie a quasiment bouclé son équipe. Après avoir

longuement hésité sur le nom du secrétaire général, évoqué plusieurs célébrités avec les éléphants du parti, la nouvelle présidente du RPR aurait finalement opté pour le patron des bureaux de vote, le sénateur de Haute-Loire, Adrien Gouteyron, 66 ans. Voilà pour le renouveau. Président de la commission d'organisation et de contrôle des opérations de vote, il a supervisé la campagne interne, évité les dérapages et su se tenir à équidistance des candidats. Pour preuve de cette «neutralité», au premier tour en Haute-Loire, «MAM» a obtenu 29,66%, Jean-Paul Delevoye, 30,51%, François Fillon 37,29% et Patrick Devedjian, 2,54%" Disponible. Sorti de l'ombre avec cette élection, Adrien Gouteyron, ancien inspecteur général de l'Education nationale, n'en fera guère voir à la maire de Saint-Jean-de-Luz, qui tient à avoir sous sa main moins un politique ­ c'est elle ­ qu'un sénateur gestionnaire. Et disponible, «car il n'aura pas d'échéance électorale à préparer», a-t-elle expliqué. Elle voulait une équipe restreinte qui rassemble tous les courants. Ce sera le cas: deux conseillers politiques, le séguiniste François Fillon, président de la région Pays-de-la-Loire, et l'«alliot-mariste» Patrick Ollier, député des Hautes-Alpes, l'entourent. Il devrait y avoir quinze secrétaires nationaux et cinq délégués généraux. Sur ces vingt personnalités, huit sont des femmes.

Avant de remplir les cases, la députée des Pyrénées-Atlantiques a