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Libération

Tiberi veut forcer la main au RPR. Le maire de Paris réaffirme sa volonté d'être candidat en 2001.

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publié le 18 décembre 1999 à 2h24

Tiberi humilié, Tiberi béatifié mais Tiberi requinqué. Trois jours

après l'annulation de la procédure visant son épouse, Xavière, dans l'affaire des emplois fictifs du conseil général de l'Essonne et l'adoption au forceps du budget de la capitale, le maire de Paris passe à l'offensive. Dans un entretien à la chaîne TV5 diffusé vendredi, Jean Tiberi a réaffirmé son intention d'aller au terme de son mandat actuel et, surtout, d'être candidat à sa propre succession. Plutôt en retrait ces derniers temps sur la question de sa candidature, il a choisi de prendre de vitesse tous ceux qui souhaitent, à terme, le mettre sur la touche, à commencer par la nouvelle direction du RPR. «Le maire a simplement voulu peser dans la balance et souhaité signifier qu'il restait en course», relativisait, vendredi, l'un de ses proches. Rien n'indique pourtant que le locataire de l'Hôtel de Ville veuille s'en tenir là.

Scénario. Le schéma idéal envisagé par l'Elysée et la présidente du RPR, Michèle Alliot-Marie, consiste à lui garantir une fin de mandat tranquille contre son renoncement à se représenter. Mais cette hypothèse, à laquelle s'accrochent ceux qui aimeraient s'asseoir dans son fauteuil, n'est plus du tout celle du maire de Paris. Lundi déjà, en marge du conseil de Paris, Jean Tiberi confiait à Libération que ce scénario n'avait «jamais été évoqué» entre lui et Jacques Chirac, et n'avait, dans son esprit, «aucun fondement».

En dépit de sondages systématiquement catastrophiques pour lui, Tiber