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Libération

Cohn-Bendit calme le jeu face à Voynet. L'eurodéputé avait accusé la ministre d'avoir mal géré la crise de l'«Erika».

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publié le 4 janvier 2000 à 22h10

«D'accord, admet-il, j'ai dérapé.» En vacances au ski en Italie,

«Dany» n'a cependant pas appelé «Dominique» pour s'excuser. Les pacsés écologistes Voynet et Cohn-Bendit sont comme ça, à l'image des Verts, instables et juvéniles. Dimanche donc, dans un entretien au Parisien, l'ex- tête de liste verte aux européennes s'en était pris à la ministre de l'environnement pour sa gestion politique de la marée noire. A l'en croire, l'ancien médecin-anesthésiste a eu «une réaction d'infirmière dans une situation de catastrophe». Emoi d'autant plus fort chez les Verts que, quelques jours plus tôt, Noël Mamère, un proche de Dany, avait lui aussi expliqué que le mouvement avait perdu de sa «crédibilité» avec la catastrophe de l'Erika.

La marée noire allait-elle durablement polluer la nouvelle année des Verts? Sur France-Inter, hier matin, Cohn-Bendit a calmé le jeu. Il a même passé la pommade à Dominique Voynet, «une très bonne ministre». «Elle a fait une erreur à un moment», qu'elle a «corrigée», a-t-il expliqué. Et de reconnaître que «nous avons tous un peu bégayé». Une infirmière puéricultrice, conseillère régionale (DL) d'Ile-de-France, Georgia Vincent, a, elle, carrément toussé. Elle s'est dit «indignée» de la déclaration de Cohn-Bendit sur les infirmières. Dans un communiqué, elle a dénoncé «ce mépris à l'égard de millions de Français qui aujourd'hui savent qu'ils doivent avant tout compter sur eux-mêmes et pas sur les écologistes. ["] Quant aux infirmières, elles n'appartiennent pa