Menu
Libération

Paris: capitale des ambitions municipales. Lang contre Séguin, Delanoë opposé à Tiberi? A quatorze mois du scrutin, chacun peaufine sa stratégie. Etat des lieux.

Article réservé aux abonnés
publié le 11 janvier 2000 à 22h02

Derniers conciliabules avant le grand saut. A droite, et surtout à

gauche, le rythme s'accélère pour les candidats potentiels à la mairie de Paris. Dans la capitale, comme partout ailleurs, le PS entend désigner sa tête de liste avant la fin du mois de mars. Depuis la mise sur la touche de Dominique Strauss-Kahn, début novembre, deux prétendants trépignent dans les starting-blocks: le régional de l'étape, Bertrand Delanoë, sénateur et président du groupe PS au Conseil de Paris, et l'ancien ministre de la Culture et maire de Blois, Jack Lang, prêt à faire don de sa personne à la Ville lumière.

Chacun des deux pourraient se déclarer avant la fin du mois. Ils attendront en tout cas le résultat de l'élection par les militants socialistes parisiens du successeur de Jean-Marie Le Guen à la tête de leur fédération, un scrutin dont le premier tour a lieu lundi prochain (lire ci-contre). Pour l'heure, Lionel Jospin et François Hollande se contentent de jouer les observateurs. Contrairement aux européennes de juin dernier, Lang, s'il franchissait le pas, ne devrait pas être victime d'un coup de Jarnac.

A droite, Jean Tiberi fait feu de tout bois. Dopé par la fin des soucis judiciaires de son épouse, Xavière, puis par l'adoption de son budget, le maire de Paris plane depuis que Jacques Chirac a rendu hommage, la semaine dernière, à sa «gestion économe et rigoureuse». Des propos qui lui «ont fait chaud au coeur», a-t-il commenté. Du lancement de ses comités de soutien («Ensemble pour Pari