Cinq, quatre, et peut-être bientôt plus que trois, voire deux. Pour
l'heure, en tout cas, c'est encore un quatuor de prétendants qui se soumettra lundi au vote des adhérents du PS parisien, pour succéder à la tête de la fédération au député Jean-Marie Le Guen, démissionnaire en novembre pour cause d'affaire Mnef.
Entre conciliabules et manoeuvres, la dernière rumeur en date prévoyait, pour hier soir, au cours d'une assemblée générale réunissant environ 800 militants dans la salle de la Mutualité, l'annonce du retrait du fabiusien Pierre Aidenbaum, maire du IIIe arrondissement, se ralliant à" Patrick Bloche, député du XIe et favori du scrutin. En fin de soirée, l'intéressé n'avait rien laissé paraître de ses intentions. Le jeune poperéniste Laurent Miermont reste en lice pour compter les coups. Résultat, le principal challenger, François Dagnaud, premier adjoint au maire du XIXe, lâché par les renforts qu'il escomptait, envisage de se retirer. Toute la journée d'hier, il a négocié une trêve pour échapper à une défaite annoncée. Par l'intermédiaire du premier secrétaire du PS, François Hollande, un accord a d'abord été conclu pour répartir les postes de direction de la fédération, avec Bloche pour patron et Dagnaud comme adjoint. Mais le maire du XVIIIe et ministre des Relations avec le Parlement, Daniel Vaillant, a fait monter les enchères pour imposer l'un des siens, Jean-Pierre Caffet. Tout a capoté, et Dagnaud a décidé de se maintenir. Pour l'instant.
Autant de coups fourrés