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Libération

Jack Lang saute sur Paris. L'ancien ministre est décidé à se présenter aux municipales. Reste à être élu par les militants.

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publié le 25 janvier 2000 à 21h42

Jack Lang a franchi un cap psychologique. Encore hésitant voilà dix

jours, il est désormais décidé à être candidat aux municipales à Paris. Son point de chute devrait être le XIIe arrondissement, clé de voûte de la victoire éventuelle de la gauche dans la capitale. Samedi, il a reçu durant deux heures à son domicile de la place des Vosges une douzaine de socialistes parisiens. Parmi eux, trois des cinq maires d'arrondissement PS, Pierre Aidenbaum (IIIe), Michel Charzat (XXe) et Roger Madec (XIXe); le député (fabiusien) du XIIIe Serge Blisko; des conseillers de Paris comme David Assouline (XXe) ou Pierre Castagnou (XIVe); les deux candidats battus la semaine dernière à la présidence de la fédération socialiste de Paris, François Dagnaud et Laurent Miermont; des secrétaires de section socialistes rénovateurs, tels Jean-Pierre Blat ou Eric Cheveillier.

Certains l'ont écouté. D'autres l'ont conseillé sur la manière de lancer sa campagne, sur le fond comme sur la forme. Tous sont ressortis convaincus que le député-maire de Blois ne ferait plus machine arrière. Commentaire d'un participant: «Jack sait où il est attendu. Il a opté pour une formule très inattendue de lui-même. Ça sera sans paillettes, ni appels des milieux de la culture. Sa démarche sera humble et respectueuse des règles du parti et des militants.» Un autre renchérit: «Il est décidé à prendre un vrai risque politique en abandonnant des réélections confortables à Blois.»

Mais pour l'heure, le souci de Lang se nomme Be