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Libération

Voynet départage les rivaux verts. Cochet s'efface devant Baupin, qui sera chef de file à Paris.

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publié le 25 janvier 2000 à 21h42

«Oh, Yves Cochet! Bonjour Yves Cochet. Et bonne année», s'exclame

Denis Baupin juste après l'arrivée du député du Val-d'Oise au siège des Verts hier midi, à Paris, où le mouvement écologiste vient de sacrifier au rituel des voeux à la presse. «Oh, Denis Baupin, mon ami de dix ans. Comment allez-vous?», s'amuse à son tour Yves Cochet. Les deux hommes sourient jaune, feignent la surprise de se retrouver. Ils ont en réalité rendez-vous pour déjeuner avec Jean-Luc Bennahmias, le secrétaire national des Verts, et" Dominique Voynet. La ministre de l'Environnement arrivera d'ailleurs au siège des Verts quelques minutes plus tard.

«Atout». Après avoir trinqué, le quatuor voynétiste s'éclipse pour passer à table. En entrée, Cochet prend «de la soupe chinoise aux crevettes, ça aide à apaiser les esprits», avant d'attaquer le différend sauce aigre-douce qui l'oppose à Baupin à propos des élections municipales à Paris. Le 4 janvier, le député du Val-d'Oise a annoncé son intention de briguer la tête de liste verte dans le XIVe arrondissement. Il était d'ailleurs hier soir devant les Verts parisiens pour défendre sa candidature. Une fois adoubé dans le XIVe (mais le sera-t-il?), Yves Cochet, poids lourd du mouvement, se serait bien vu dans le rôle de chef de file sur l'ensemble de la capitale. Fort de son bon score à la dernière législative partielle à Paris, Baupin brigue la tête de liste dans le XXe et rêve aussi d'être le porte-voix des Verts sur l'ensemble de la capitale. Il a assez ma