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Libération

Fonction publique: après la négociation, la consultation. Les syndicats donneront leur avis sur le texte avant mars.

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publié le 10 février 2000 à 22h19

Les négociations entre le ministre de la Fonction publique, Emile

Zuccarelli, et les organisations syndicales sur les 35 heures ont pris fin, hier, peu après 4 heures du matin. Deux jours de négociations-marathon ont été nécessaires pour élaborer un projet d'accord-cadre de réduction du temps de travail pour les 5 millions de fonctionnaires employés dans les ministères, hôpitaux, régions, départements et communes.

Les sept fédérations (CGT, FO, CFDT, Unsa, FSU, CFTC et CFE-CGC) sont convenues de consulter leur base sur le texte et de donner une réponse définitive au gouvernement, au plus tard le 28 février. Seules FO et la CFE-CGC se sont prononcées contre le projet de manière catégorique. Roland Gaillard (FO) a jugé ne pas avoir eu de «réponses claires» sur «le mandat qui lui avait été confié» de parvenir à des créations nettes d'emplois. Charles Bonnissol (CFE-CGC) a condamné un texte qui «ignore les cadres». La CGT, elle, a demandé au ministre de la Fonction publique de «prendre un délai de huit jours pour réfléchir, rouvrir la négociation et aller jusqu'au bout pour que l'on réussisse».

Emile Zuccarelli, qui a dû faire des concessions, se dit optimiste: «L'accord, qui comporte des avancées très importantes, est à portée de main et donnera un signal fort s'il est signé. Et je crois qu'il sera signé.» Les «avancées» reconnues par l'ensemble des syndicats concernent la compensation des départs à la retraite «par des recrutements externes» et la réduction de la précarité «par