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Libération

La bête noire de Tiberi part en campagne pour Jack Lang. De son côté, Delanoë reçoit le soutien de 46 femmes.

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publié le 24 février 2000 à 22h31

Au Cirque d'hiver, mardi soir, Jack Lang a passé une soirée

délicieuse. Il en est ressorti tout requinqué, grâce à l'accueil pourtant bien peu spontané d'une partie de la salle. Les lampions de ce raout socialiste, organisé par la fédération PS de Paris, s'éteignaient que le maire de Blois occupait encore la scène pour conclure en aparté: «Dans la capitale, le rêve est de nouveau à l'ordre du jour» (lire Libération d'hier). Encore quelques détails à régler autour de sa succession dans le Loir-et-Cher et le candidat virtuel à l'hôtel de ville de Paris sera officiellement en piste. «Changer de braquet». D'ores et déjà, sa lettre au PS parisien et son plan média du week-end sont prêts. Son staff aussi se met en place. Dans la bataille interne qu'il va livrer, jusqu'au 30 mars, à son challenger Bertrand Delanoë, le président de la commission des affaires étrangères à l'Assemblée nationale a engagé une recrue de poids. Il a convaincu Lyne Cohen-Solal, l'adversaire de Jean Tiberi aux législatives de 1997, d'être son porte-parole. Très populaire parmi les militants, cette femme qui mène un combat frontal contre le maire de Paris et ses faux électeurs expliquait hier à Libération les raisons de son ralliement à Lang: «Il faut changer de braquet et donner une autre dimension à notre campagne. Pour l'emporter face à une droite déterminée à se battre, nous avons besoin d'un candidat qui puisse faire la différence. Même s'il n'a pas démérité, je ne pense pas que Bertrand Delanoë en soi