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Libération

Objectif municipales 2001. Le RPR touche à Lyon, l'UDF mord à Paris.

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Jean-Louis Borloo conduira les centristes dans la capitale.
publié le 24 février 2000 à 22h38
(mis à jour le 24 février 2000 à 22h38)

François Bayrou commence à s'agiter. Il est temps: les municipales de mars 2001 pourraient bien sentir le roussi pour l'UDF. Hier, le patron des centristes a rencontré la présidente du RPR, Michèle Alliot-Marie, pour amorcer les premières discussions. Ils ont abordé les délicates questions de Paris et de Lyon. Sans rien trancher. Aucune rencontre officielle n'a encore eu lieu entre les différentes formations de l'opposition. Et pour cause. Toutes les négociations sont bloquées par les casse-tête parisien et lyonnais.

Mardi soir, François Bayrou avait réuni le comité exécutif de son parti en vue de faire un tour d'horizon des villes de plus de 100 000 habitants. L'UDF, qui n'a jamais été un parti de militants, pouvait jusqu'alors se targuer d'être une importante force territoriale. Après son tout relatif succès aux élections européennes (9,3% des voix), François Bayrou ne peut pas se permettre de perdre les élections municipales. Surtout dans la perspective de l'échéance présidentielle à laquelle il rêve de concourir.

Succession. Depuis que Jean-Claude Gaudin est parti dans les rangs de Démocratie libérale avec Marseille dans sa besace, l'UDF mise gros sur Lyon. Elle se doit de garder la ville dirigée par Raymond Barre. Ce qui est loin d'être gagné. La succession de l'ancien Premier ministre s'annonce mal. Deux RPR se sont déjà lancés dans la course: le député du Rhône Henry Chabert, grand favori jusqu'à sa mise en examen pour recel d'abus de biens sociaux, et