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Libération

Dumas veut prévenir Chirac avant de partir.

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publié le 29 février 2000 à 22h31

Le sursis n'est plus que de quelques heures. Roland Dumas devrait

quitter aujourd'hui le Conseil constitutionnel, dont il est «en congé» depuis le 23 mars 1999. Renvoyé en correctionnelle en marge de l'affaire Elf après le rejet de son pourvoi en cassation, il n'a plus le choix. Samedi, il déclarait au Figaro: «Je m'en vais.» Hier, il a reçu chez lui, quai de Bourbon à Paris, Yves Guéna, qui assure l'intérim à la présidence du Conseil constitutionnel. Rien n'est ressorti de l'entretien, mais il est probable qu'il s'agissait de caler le calendrier du départ. L'avocat de Roland Dumas, Me Farthouat, a simplement expliqué que la décision serait connue «entre lundi soir et mercredi». Roland Dumas tient, dit-il, à en informer d'abord Jacques Chirac, en déplacement aux Pays-Bas jusqu'à aujourd'hui. Une démission d'un membre du conseil pour des raisons judiciaires est sans précédent.

Le sursis n'est plus que de quelques heures. Roland Dumas devrait quitter aujourd'hui le Conseil constitutionnel, dont il est «en congé» depuis le 23 mars 1999. Renvoyé en correctionnelle en marge de l'affaire Elf après le rejet de son pourvoi en cassation, il n'a plus le choix. Samedi, il déclarait au Figaro: «Je m'en vais.» Hier, il a reçu chez lui, quai de Bourbon à Paris, Yves Guéna, qui assure l'intérim à la présidence du Conseil constitutionnel. Rien n'est ressorti de l'entretien, mais il est probable qu'il s'agissait de caler le calendrier du départ. L'avocat de Roland Dumas, Me Farthouat, a simp