Retour à la case locale. Quatre mois de négociations, une multitude
d'entrevues, et socialistes et Verts sont convenus" de continuer à discuter des élections municipales de mars 2001. Mais ce sont leurs fédérations départementales qui vont prendre le relais. L'ultime réunion au sommet des deux partenaires de la gauche plurielle a accouché hier, au siège parisien du PS, d'un constat d'échec. Socialistes et écologistes ont définitivement enterré la perspective d'un «accord national». Chacun des deux camps s'est efforcé de masquer sa déconvenue. «C'est juste la méthode qui change, a prétendu le patron du PS, François Hollande. Au lieu de partir d'un accord national pour redescendre dans les départements, nous allons partir des accords départementaux pour les agréger ensuite.» «Après une période de friture, on recommence à se comprendre sur le fait qu'il y aura des compositions à géométrie variable», a ajouté le secrétaire national des Verts, Jean-Luc Bennahmias.
Ajustements. Statutairement, la direction nationale des Verts ne peut de toute façon rien signer sans l'approbation de ses groupes locaux. Bennahmias a jugé que des accords étaient «totalement envisageables» dans sept départements et «possibles» dans douze autres. Ain, Alpes-Maritimes, Aveyron, Charente, Corrèze, Dordogne et Deux-Sèvres appartiennent à la première catégorie, Cher, Doubs, Jura, Loire, Loire-Atlantique, Eure-et-Loir, Meurthe-et-Moselle, Savoie, Haute-Savoie et Seine-et-Marne à la seconde. Au passage, les d