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Libération

Objectif municpales 2001. Et le désaccord persiste avec le PCF. La signature du texte a dû être repoussée.

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publié le 2 mars 2000 à 23h07

Ca coince. Ultime rodomontades ou vrai clash de dernière minute? En

tout cas, l'accord PCF-PS pour les municipales de l'année prochaine, qui devait être paraphé hier par les deux partis, est renvoyé à plus tard. Dimanche, Robert Hue se voulait rassurant: «Un accord n'est pas loin d'être bouclé.» Changement de ton mardi: Pierre Blotin, numéro 2 du parti, dénonce des «blocages créés de toutes pièces au dernier moment». Coupables: les socialistes qui cherchent à «créer une situation conflictuelle». Ces propos sont jugés «excessifs» par Philippe Bassinet, l'un des responsables des élections au PS: «Quels blocages? On est sur des difficultés qu'on connaît depuis longtemps.»

Béziers et Gayssot. Les désaccords, en effet, ne sont pas neufs. Les plus importants portent sur Pantin et Sevran (Seine-Saint-Denis), Paris, Lyon, Marseille et Béziers. Dans cette commune de l'Hérault détenue par la droite, le ministre Jean-Claude Gayssot a fait savoir qu'il entendait mener la bataille. Son challenger socialiste, Alain Barrau, maire jusqu'en 1995 et député, n'entend pas faire place nette. «C'est un excellent député», s'amuse Gayssot. Le blocage est total.

Autre obstacle, Pantin, ville dirigée par le PCF mais que les socialistes revendiquent. Hue a mis sur le dos de Claude Bartolone, ministre de la Ville, une tentative de renversement du maire en place, Jacques Isabet. Le PS, qui avait déjà tenté de «débarquer» les communistes de la tête de la mairie de Pantin en janvier 1999, estime que l'éle