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Libération

Objectif municipales 2001. Une rivale venue de l'interieur pour Tiberi. Françoise de Panafieu brigue la candidature à la mairie de Paris.

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publié le 4 mars 2000 à 23h05

Freudien. Le 17 juin, dans un parc du XVe arrondissement de Paris,

Jean Tiberi et Françoise de Panafieu étaient côte à côte. Au moment où le maire s'apprêtait à annoncer sa candidature à sa propre succession, la députée du XVIIe arrondissement tournait les talons en jugeant une telle démarche «dérisoire, voire pathétique». Elle filait aussi sec plancher sur une «exposition sur les nains de jardin».

Vendredi, au détour d'une question et sans même avoir prévenu le maire placé à son côté, Françoise de Panafieu s'est déclarée «candidate à la candidature» du RPR à l'Hôtel de Ville. Dans les salons de l'Hôtel de Ville, Jean Tiberi, visage impassible, a encaissé. Comme d'habitude. Une fois la surprise et l'humiliation passées, il a tenté la contre-attaque: «Je note avec intérêt qu'il y a une deuxième candidature. ["] C'est bien beau, les joutes politiciennes, les ambitions des uns et des autres, mais je constate que ceux qui se présentent parlent peu de Paris.» Son conseiller Jean-François Probst, homme clé de l'élection de Michèle Alliot-Marie à la tête du RPR, évoquait vendredi, à propos de l'annonce de Françoise de Panafieu, «une grossièreté, un geste de malappris». Jean Tiberi nourrit une aversion totale pour son adjointe chargée des espaces verts. «C'est physique. Elle lui fait peur, il ne la supporte pas», notait voilà peu un conseiller du maire de Paris.

Confusion. Cette nouvelle candidature élargit l'offre politique du RPR à Paris et accentue encore un peu plus la confusion à