Le premier tour de trois élections législatives partielles qui s'est

déroulé hier dans les Pyrénées-Atlantiques, le Pas-de-Calais et la Sarthe a été favorable aux candidats de la gauche. Alors que le PS ne détenait qu'une circonscription, il semble en mesure de l'emporter, dimanche prochain, dans les trois. Ce grand chelem tomberait à pic pour Lionel Jospin qui traverse actuellement une passe difficile. Généralement, les partielles sont plutôt défavorables au pouvoir en place. La participation a été plus élevée que d'habitude, avec une pointe à près de 66% dans le Pas-de-Calais et entre 40 et 46% dans les deux autres départements.

Pyrénées-Atlantiques Avec 40,79% des voix, Pierre Menjucq, candidat UDF-RPR, arrive en tête du premier tour de la législative partielle dans la 2e circonscription. Vice-président du conseil général, il aura beaucoup de mal à conserver le siège détenu sans discontinuité depuis 1986 par François Bayrou, le président de l'UDF. Pierre Menjucq devance le candidat socialiste, Michel Cassou, 52 ans, un cadre informaticien. Avec 37,16% des suffrages, dans un scrutin marqué par un taux d'abstention de 53,98% (contre 28,3% en 1997), ce dernier améliore de près de cinq points le score obtenu par Georges Labazée, son suppléant qui fut l'ancien adversaire socialiste de Bayrou en 1997. La candidate des Verts, Nicole Jouyoux-Pavillon, arrive en troisième position avec 7,69% des voix. La candidate du Parti communiste, Nathalie Fontenel, est en cinquième position av