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Libération

Tiberi tire ses dernieres cartouches. Le RPR rend public le trucage du fichier d'adhérents à Paris.

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publié le 15 mars 2000 à 22h51

Chassé-croisé au Val-de-Grâce pour les Tiberi. Quelques heures avant

la sortie du maire de Paris de l'hôpital militaire, hier midi, son épouse Xavière y a été admise pour un malaise cardiaque. Diagnostic d'un proche du couple: «Comme tous les grands mystiques, elle se fait couler du sang sur les stigmates.» Mais côté RPR, aucun miracle n'est en vue. Si Jacques Chirac a fini par téléphoner hier midi, à l'hôpital, aux Tiberi pour prendre de leurs nouvelles, Michèle Alliot-Marie devrait annoncer ce matin que le maire de Paris est relevé de ses fonctions de secrétaire départemental du mouvement gaulliste de la capitale. Ce qui ne devrait pas apaiser la fièvre parisienne. Pressée par son entourage de régler une crise qui empoisonne l'opposition, MAM peut difficilement faire machine arrière. Il en va de sa crédibilité au sein du RPR et sur l'ensemble de la droite.

Peu de repêchés. La réunion de la commission d'organisation et de contrôle des opérations de vote du RPR chargée d'examiner, hier après-midi, les litiges sur quelque 1 500 cartes d'adhérents de la fédération de Paris a épinglé une kyrielle de dysfonctionnements et de militants fantômes: absence de réunion de la commission exécutive, convocations envoyées à la dernière minute ou pas du tout, non-versement depuis des années de quote-part sur les cotisations que la fédération lui doit statutairement. Au final, sur les 1 484 noms d'adhérents revendiqués par la fédération mais qui ne figurent pas sur les listes nationales, 60 s