Entre Christian Sautter et les syndicats des finances, ça ronronne
de nouveau. Oubliée l'embardée du début de la semaine: réamorcées dès mardi, grâce à un nouveau mea culpa du ministre de l'Economie, les négociations se sont hier soir poursuivies sur des bases «constructives», de l'avis des deux parties.
Bévue. Chapitrés, les hauts responsables de l'administration fiscale ont mis les bouchées doubles pour réparer leur bévue une note recommandant aux directeurs départementaux de «différer la mise en oeuvre du processus» de réforme durant «la brève période des négociations». Dans la nuit de mardi à mercredi, le ministère des Finances a transmis aux syndicats une copie profondément remaniée pour renouer le dialogue. Il y est cette fois question de «réforme partagée» de Bercy, avec à l'appui des propositions de calendrier et de méthode.
Concrètement, Christian Sautter et sa secrétaire d'Etat au Budget Florence Parly proposent aux sept fédérations des finances «de négocier sur quatre chapitres et d'acter nos avancées dans le cadre des instances paritaires». Au terme de ce document, les syndicats sont ainsi invités à discuter de «l'interlocuteur fiscal unique», colonne vertébrale de la réforme de l'administration fiscale, dans le cadre d'un groupe de travail paritaire et d'un comité technique paritaire ministériel. Également au menu: «l'interlocuteur économique unique», les réformes touchant les directions et les «questions qui concernent l'ensemble des agents du ministères». Le t